lundi 10 décembre 2018

Exercices pour les angoisses, humeur, dépression, etc...

Salut à toi qui t'es perdu sur ce superbe blog.

Je te fais un chouette copier-coller d'un truc que j'i écrit sur un autre forum et qui pourrait être bien pratique.

Bah voui.


Voici quelques conseils qui pourraient t'être utiles (même si tout va bien ^^), notamment si tu souffres de problèmes d'humeur, d'angoisse, de "dépression", etc...

Attention, ce ne sont que des idées, et des astuces tirées d'expériences ou de réflexions, ou que j'ai eues au cours de ma séance avec ma Psychologue pour certaines.
Prends ce qui t'intéresse, teste les autres, expérimente en restant modéré. Garde le reste pour un autre jour, ça pourra peut-être t'être utile Wink.


Respiration
Cela sert pour l'endormissement mais aussi pour pouvoir gérer une crise d'angoisse par exemple ou une appréhension (sortie extérieure en cas d'agoraphobie)

- fais des séances de respirations : au moins 3 à 5 séances par jour. 

Il existe plusieurs types de respirations. Pratique les deux : 

1) respiration détente : 
respire calmement, lentement, longuement. Visualise l'air dans ton corps, pense à la nature, au vent qui circule sur les feuilles d'un arbre.

2) Respiration musculaire : 
respire avec le ventre, inspire profondément, bloque ta respiration, expire plus longuement,  respire plus profondément (pas trop quand même, ne va pas te claquer un tendon).

Une deuxième forme est plus énergique. Tu es prêt ? Tu te sens en forme, prêt à casser des briques ?
Alors : inspire plusieurs fois assez vite, en expirant tout d'un seul coup, comme si tu venais de courir. Apprends à maîtriser cette respiration, arrête au bout de quelques secondes et passe à une respiration calme : tu te maîtrises, tu maîtrises cette respiration, tu peux donc maitriser une crise d'angoisse Wink.
Attention, ne fais cet exercice que si tu es en bonne forme physique Wink.

Ces exercices, en les réalisant rapidement te permettent :
- te rassurer : grâce à ceux, tu peux parvenir à surmonter une crise d'angoisse.
- te renforcer physiquement et mentalement (comme dirait Jean-Claude Van Damme)
- t'aider à comprendre les mécanismes d'une crise d'angoisse (souvent dû à une respiration saccadée et rapide, et incontrôlée) : toi, tu vas apprendre à contrôler ta respiration.

Autre exemple de respiration (pour mieux maîtriser les crises d'angoisse ensuite) : 
tu inspires lentement, puis tu bloques ta respiration quelques secondes et tu décides ensuite d'expirer, très lentement, comme si tu soufflais dans une paille. (merci à ma psychologue pour son explication concernant cette respiration Wink)

Pensées & émotions

- chaque jour : régulièrement essaie de penser à des choses qui te font du bien, des choses plaisantes, relaxantes, apaisantes (oui, des adjectifs en "ante").
Tu as le droit d'être triste, de pleurer, d'être mal. Ce sont des émotions que tu as le droit de ressentir, surtout pendant un sevrage délicat. Il n'y a aucune honte, c'est même normal. Il ne faut pas s'en inquiéter, ni en avoir peur.
Lorsqu'on est triste, on peut pleurer, ce sont des choses tout à fait normal.

Mais par moment, tu peux essayer de te faire un peu de bien, de remonter la pente, tout doucement en pensant à ce qui te fait du bien, ce qui te plaît. Même si cela ne fait pas d'effet tout de suite, en répétant ces actions (qui doivent être variées et différentes pour éviter l'effet d'habituation), cela va finir par revenir. Et parfois, tu seras surpris de te sentir bien grâce à ces moments, qui parviendront même à chasser les moments difficiles.

Par exemple,  dans la journée ou le soir avant de t'endormir : pense à 2 ou 3 moments qui t'ont plu dans ta journée et essaie de te les remémorer. Tu peux les classer, tenter de revivre ces moments pour les apprécier à nouveau. Ce sont de vrais moments de bien-être Wink.
Si rien ne vient, le lendemain, décide de saisir des moments plaisants, même s'ils sont simples et n'ont l'air de rien. Ou crée ces moments par toi-même. Au début, ces moments peuvent ne durer que quelques minutes, mais tu peux aussi avoir des moments agréables de plus en plus (parfois, ça dure toute la journée Smile.

- Chaque jour, au moins 3 fois par jour : essaye de sourire et de rire, pense à des choses qui te faisaient rire ou te font rire (je pourrais te raconter une blague, mais là, sur le moment, je n'en ai aucune qui me vient... Mince Smile ). 

Tu peux décider dans ta journée de changer ton humeur, par toi-même. Tu peux être triste jusque 10h, puis décider que tu deviens "maître" de ton émotion en tentant de trouver du réconfort dans le rire (ou le sourire pour commencer). 
Fais cela doucement, progressivement, donne-toi le temps de redécouvrir ces émotions qui peuvent te paraître lointaines. Cela peut revenir, plus vite qu'on le croit. Garde cet espoir : un jour, de nouveau tu éclateras de rire et tu auras du mal à t'arrêter Wink

Même si tu n'en as pas envie, même si tu ne ris plus, même si tu n'as plus d'émotions, fais-le. Redonne à ton corps envie de rire  et essaie de te remettre dans cet état, quelques instants. Regarde s'il faut sur youtube des vidéos amusantes de petits chats par exemple (oui, j'aime les petits chats et même les gros chats amusants, j'ai bien le droit  cat ).

Solitude

- si tu es seul(e), allumes ta télévision, sur des chaines "légères" (gully pour les dessins-animés), chaîne du sport.  Evite les chaînes d'informations, parfois, c'est flippant Wink.
Cela crée une présence.

- Entoure-toi d'un ou deux objets qui te font du bien et que tu apprécies. Change régulièrement ces objets. Tu peux te dire :  "j'aime ce que je vois".
Choisi tes propres phrases, celles qui te rassurent, te réconfortent, invente-les.


Angoisse & agoraphobie

- l'agoraphobie et de nombreux symptômes sont amplifiés par les angoisses "psychologiques". ça peut être exacerbé par une perte de confiance générale (en soi, dans l'avenir, peur de finir dans l'état dans lequel tu te trouves, perte de confiance dans les autres, dans ses propres capacités à guérir). 
En réalité, ces pensées ne sont que des pensées et ne reflètent pas la réalité : tu t'angoisses de ce qui pourrait peut-être éventuellement arriver, si tout se passe mal. 
Et bien souvent, ça ne se passe jamais ainsi. Ainsi, ces pensées sont pour ainsi dire "Fausses" : Elles ne représentent pas le réel. Car tu n'es pas dans l'avenir, dans 5 ou 10 ans. Alors, ne t'angoisse pas pour ces pensées et cet avenir hypothétique.

Aide-ton corps et ton esprit (cerveau) à aller mieux. Prends soin de lui : aies des pensées agréables ou évite en tout cas si possible d'avoir constamment des pensées négatives. Même si c'est très difficile, il faut parvenir à casser ce schéma de pensées qui peut parfois s'installer et que tu as tendance à  entretenir, malgré toi. 

Des pensées négatives peuvent accentuer le déséquilibre en gaba (à cause du stress qu'elles engendrent). Indique à ton cerveau ce que tu souhaites. Tu veux guérir, aide-le à le faire, en évitant les pensées négatives de la sorte, pour toi (et lui). (voir pensées négatives, stress)

Pour mieux gérer l'agoraphobie, il faut te rassurer, progressivement. S'il faut, commence par "affronter des photos de rue, de ruelles, de foules. PUis, affronte des vidéos de rue et d'extérieur.
Puis, tout doucement, sors de chez toi. D'abord sur la pas de ta porte. Puis sur quelques dizaines de mètres, en te rassurant. 
reviens avant de te sentir mal.
Répète ce genre d'exercice, en changeant régulièrement la forme, la durée, etc... Redonne-toi confiance. 
Aide-toi en faisant du sport. 
Tu peux aussi sortir en courant et revenir en courant, rapidement. Petit à petit, tu vas reprendre confiance en toi et dans ce qui t'entoure.

Une chose important : ne pense pas à ces sorties, n'anticipes pas ton angoisse par rapport à ça.
Au contraire, juste avant de sortir, occupe-toi l'esprit avec des choses simples (voire : pensées négatives)


Bien-être 

- lorsque tu sens que ça va bien, rédige un mot sur ordinateur ou papier expliquant ce que tu ressens. Décris ton bien-être, ce que tu vis, mets-y des détails sur tes émotions, les sensations, tout ce que tu souhaites. Plus ce sera détaillé, mieux ce sera. Laisse-toi des messages d'espoir. Plus tard, tu pourras le relire et ça te fera du bien.
Relis ce mot régulièrement si ça ne va pas.

- Fais des exercices de sophrologies faciles et simples, au moins 1 toutes les 2 heures (on en trouve beaucoup sur internet)

Aide contre la dépression

- fais des exercices de TCC. 
Exemple(merci ma psy Wink) : "Réponds à cette question par l'action : qu'est-ce que je peux faire pour moi de bon, de petit (facilement réalisable) et de différent, chaque jour ?"
Fais-le chaque jour, c'est excellent, et ça aide vraiment Wink

- lance-toi un défi simple, à ta portée, mais différent chaque jour. Augmente graduellement la difficulté (chaque semaine). Ce défis doit te motiver, être agréable et plaisant. Si tu le réussis : donne-toi une récompense, félicite-toi.

- offre à ton corps des "cadeaux" : réfléchis aux cadeaux que tu vas faire à ton corps. Ils doivent être variés et différents chaque jour.
ex : masse-toi les jambes doucement, ou prends soin de toi lorsque tu te laves avec une crème spéciale, prépare-toi un plat que tu aimes.

- programme-toi des projets à réaliser (même si tu ne les réalises pas) : 
à très court-terme (1 à 2h : ex : se raser, laver ta maison...)
à court-terme (1 ou 2 jours : classer des documents, ranger une pièce)
à moyen terme (1 semaine à 1 mois). 

Réfléchis à ces projets, alterne les projets et les réflexions. Les projets peuvent être futiles, simples, basiques.


Pensées négatives, stress

- le stress peut accentuer les déséquilibres en gaba. Il faut éviter de se laisser submerger par le stress. Pour cela, tu peux essayer de faire de petits exercices pour te relaxer et gérer ces moments de stress (voir les respirations).
Par exemple : imagine un endroit où tu es bien, une sorte de bulle mentale. Dans cet endroit, tu es en sécurité, tu y mets ce que tu veux, ce que tu aimes. Mais rien d'autre ne peut y venir. C'est ta bulle, ton endroit. 
Tu peux y voyager mentalement, t'y promener, y rester pour t'apaiser.

- lorsque tu as des pensées noires ou négatives : essaye de t'occuper l'esprit pour éviter ces pensées. Une pensée n'est qu'une pensée, ce n'est pas dangereux en soi. Occupe-toi l'esprit avec des choses futiles, peu importantes, distrayantes, etc... 
Remplace ces pensées négatives par des pensées réalistes et équilibrées (par forcément des pensées positives, mais neutres par exemple).

Ex : 
Réfléchis aux fleurs que tu connais et décris-les en commençant par la racine.
Penses aux arbres et regroupe les par ordre alphabétique ou par couleur.
Classe les endroits par grandeur où on trouve de l'eau, etc... 

Change à chaque fois de techniques pour éviter l'habituation.

- si tu as des pensées négatives, intrusives : chantonne, chante, n'importe quoi même en inventant la chanson si tu préfères. Cela peut t'aider à court-circuiter ton esprit et l'empêcher de bloquer sur ces pensées.

Aide : 
invente-toi un personnage qui apparait lorsque tu as des pensées intrusives ou négatives. A ce personnage, tu dois raconter une histoire ou décrire les objets qui t'entourent en lui racontant leur histoire.

- Essaye d'avoir des pensées neutres et équilibrées et si tu le peux essaye d'avoir aussi des pensées positives (non-forcées). Invente-toi des phrases (amusantes ou plaisante), qui te rassurent et qui sont chaque jour différentes. 



Sport

- Pratique du sport, chaque jour : fais-toi un programme de remise en forme. 

1 ) D'abord fais un bilan : que peux-tu faire ? Combien fais-tu d'activités physiques et combien de minutes/ heures ?
2) Ensuite, établis un programme. Chaque jour, efforce-toi de le suivre. 

ex : 
marcher 2 à 3 minutes toutes les heures (ça te fera au moins 15 à 30 minutes de marche) chez toi. 
Faire un peu d'étirement (1 à 2 minutes toutes les 3 heures)
faire un peu de gym (1 à 2 minutes toutes les 5 heures). 

Puis, augmente progressivement chaque semaine de quelques secondes ou minutes, en fonction de tes capacités. Note tes résultats pour voir ta progression.
Pendant ces séances, chantonne ou concentre-toi sur ton corps (tu peux lui parler ^^) ou sur tes projets ou sur des choses que tu dois faire.  

Si besoin, pense à des choses simples et réalistes (comment se conduit une voiture ?). Réfléchis à ton programme, énumère-le à voix haute, félicite-toi de la réussite de ce programme de sport. Tu peux t'imaginer faire ça dans la nature.


Liens intéressants
http://mestocsetmoi.blogspot.fr/2015/02/exercices-utilises-en-tcc-pour.html


Voilà, j'espère que cela pourra t'être utile Wink.

vendredi 9 novembre 2018

Pourquoi je fais ce que je fais ?

Bon, voila un titre pas simple a comprendre.

Je vais, mexpliquer.

Tout dabord

1) pourquoi j'ai créé ce blog ?
Cest vrai, des blogs jen ai dautres, alors pourquoi je ne poste pas ces messages sur mes autres blogs ?

Cest simple, sur ce blog ci, je parle de ma santé, physique et émotionnelle,  et des traitements que je prends.

Je ne veux pas melanger et mettre ca sur les autres blogs où je parle de mes activités plus "pro", mes jeux ou mes livres.

Donc, ici, je ne parle que de ma santé.  En plus, je ne veux surtout pas inquiéter les gens. Donc, je pense que personne ne vient sur ce blog ci. Donc je peux finalement un peu plus raconter ce qui m'arrive.

2) d'où la 2eme question : pourquoi je fais ce que je fais ?

Heing ?
Quoi ?

Je vais le formuler autrement : pourquoi jecris des livres jeunesse et pourquoi je fais des jeux dans des univers gentils et mignons ?

Ah ok, on comprend mieux.

C'est très simple en fait :
Si j’écris des livres jeunesse ou ados ou si je crée des jeux dans des univers tout mignons et colorés,  c'est parce que je ne supporte pas, mais alors pas du tout, la violence, ni les choses horribles.
Si je créé des univers enfantins, mignons, gentils et positifs, c'est pour faire du bien aux gens, pour rendre ce monde un peu plus beau (dans tous les sens du terme), et peut-être pour aider certaines personnes à aller mieux.

Voila, c'est tout simple. Mais je vais détailler un peu.
- je déteste la violence, je ne la supporte pas, cela me choque profondément,  et parfois, je reste choqué pendant plusieurs jours par une phrase ou une image violente que j'ai vu. Oui, je sais c'est tres difficile a vivre.

Pour vous donner deux exemples concrets :
- j'ai travaillé il y a tres longtemps sur des jeux videos. A l'époque,  la societe faisait un jeu d'horreur,  et jai du démissionner tellement cela me traumatisait.


 Ca fait au moins 16 ans que cest comme ca, je ne supporte pas la violence, ca me rend malade, cela me traumatise.
- je ne peux pas regarder les informations, je ne les regarde plus depuis au moins 4 ou 5 ans. C'est trop violent.
- je ne regarde jamais d'émission violente, ni de films horreur, qui font peur, etc...
- je ne regarde jamais de series ou de films violents (interdit au moins de 18), et je fais toujours attention aux films interdits au moins de 16.
- la plupart du temps, je regarde : des dessins animés,  des films d'animation comme kungfu panda, moi moche et mechant, etc.., je regarde des series dhumour, des comedies, des romances, des films sans violence. Jaime la science fiction, mais je dois faire attention aux scenes violentes. Sil y en a , je les zape le plus vite possible et ce n'est pas facile ^^.
- idem pour les histoires ou les livres violents, je n'en ai jamais lu.
- j'ai aussi un peu de mal avec la vulgarité,  meme lorsque c'est fait sous forme d'humour.

Voila.
C'est pour cette raison qu'on ne trouvera jamais de violence (ou alors, ce sera irrealiste ou cartoon) dans mes livres ou mes jeux, parce c'est impossible pour moi de faire ca, j'en suis incapable, cela me traumatise.
La seule "violence" que j'arrive à peu près a supporter est dans les films de fantasy, et encore, ca depend.
C'est aussi pour cette raison que je suis de nature calme, modérée, pondérée, plutôt amicale, et agréable, que je suis aussi gentil et sympathique.

Cependant, j'ai bien conscience que j'ai une fragilité : ne pas supporter la violence, en plus de mes problèmes de santé font de moi une personne très fragile (et handicapée).

Voila la raison pour laquelle je ne fais que des livres ou jeux dans des univers mignons, colorés,  positifs, lumineux, etc...

En plus, j'aime les choses positives, et j'en ai besoin, car ma vie est tellement difficile (enfermé dans ma chambre 22h par jour !) et mes traitements medicaux sont parfois si éprouvants, je ne peux pas supporter autre chose. J'ai besoin de chose droles, de choses positives, etc.

Voila, comme ca, on comprend mieux pourquoi je fais ce que je fais :)

Je vous embrasse.

Ps : qui a dit que jetais un bisounours ?
Ben oui, et alors ?



vendredi 5 octobre 2018

Des nouvelles

Salut

Je voulais faire un petit point sur mon état de santé,  ca permet de mieux comprendre certaines choses et surtout de se rendre compte que notre situation est vraiment fragile et pourrie, à nous les hyperacousiques sévères et profonds ( comme le puits sans fond où on aimeraitse jeter, parfois... j'ai dit parfois hein).

D'ailleurs, on le dit souvent entre nous : on a une vie de merde ! Et c'est pas pour rigoler qu'on dit ça (référence au site VDM pour ceux qui ont pas compris ma super blague à 2 francs (l'ancêtre de l'euro)).

Enfin, bref.

En juin dernier, 2018 donc,  j'ai du partir de chez moi pour aller a l'hôtel une journée.  Youpi, c'est les vacances ?
Ben non.
Pour moi, c'est une chose presque impossible a réaliser car je suis hyperacousique profond,  et les sons même en dessous de 30 ou 40 db me blessent, même juste quelques minutes.
Ah oui, pas youpi...

Hélas, j'étais obligé de partir de chez moi, car il y avait ce jour là des travaux juste au bas de ma porte pour changer un petit compteur d'eau ou quelque chose comme ça. travaux = ici des trucs sympathiques comme marteau-piqueur ou tronçonneuse à trottoir. Enfin, un truc super délicat pour les gens raffinés.

Bref, l'hôtel s'est relativement bien passé, je n'avais, pas énormément mal au retour. J'ai quand même du prendre des anti-douleurs. Par contre, je me suis senti encore plus sensible au bruit surtout, au retour. Ouais, quelle chouette sortie.

Avant cet hôtel, je pouvais rester en bas, dans ma cuisine, pendant plusieurs heures par jour, pour y travailler, sans boule quies et la plupart du temps sans casque. Je pouvais aussi rester dans ma chambre sans boule quies, l'après-midi, a partir de 14h par exemple.
Non, je ne suis pas un fainéant, je regardais la télé à partir de 14h, car sinon, ça faisait trop d'heures d'exposition en bas, non mais, hé ho.. Et pis, je fais ce que je veux, j'ai une vie assez pourrie, alors j'ai bien le droit de me faire plaisir en regardant un peu netflix ou en jouant à class royal.

Mais au retour de l'hôtel,  cela m'était impossible de rester de faire comme avant. Pinaise, les boulettes.
En bas, je devais mettre mes boules quies (enfin, du coton), car je ne supportais plus le bruit du bas, alors que c'est quasiment silencieux (35 à 40 db). Et en haut (autour de 35 db), je devais mettre souvent mes cotons aussi.

J'espérais que cette situation serait temporaire, et qu'un retour a la normale se ferait en quelques semaines, au maximum 1 ou 2 mois. Tu parles charles. Je me suis bien fait arnaq' ouais...

Hélas, 4 mois sont passés depuis début juin 2018, et je ne suis pas revenu comme avant l'hôtel.
Je suis enfermé dans ma chambre plus de 20h par jour, et j'enlève mes cotons en haut environ 3h45 par jour. Ça va, j'ai pas plombé ta journée avec mes super nouvelles et ma vie de rêve ?

En juin, au retour de l'hôtel,  je les enlevais entre 1h40 et 2h30.
J'ai donc progressé, mais c'est affreusement long.
Je me sens aussi beaucoup plus fragile qu'avant l'hôtel. Déjà que j'étais pas costaud des oreilles, mais là...
Et ma dépression s'est encore aggravée,  évidemment, avec cette situation bien pourrie comme il faut.

J'ai calculé qu'à ce rythme là,  j'en aurai au moins jusque mai ou juin 2019 pour revenir juste en haut, à ce que je pouvais faire avant l'hôtel.
Quelle merde.
C'est pas possible.

En plus, comme j'ai vraiment du bol, j'ai un voisin qui aime faire des travaux. Punaise, c'est la fête à la maison.

De toute façon,  'faut déjà que je tienne, et c'est pas de la tarte (ni de la quiche).

Quoique, pour le moment, je tiens le coup et je progresse un peu chaque semaine. oui, je suis un sur-homme, lol. Non, pas du tout en fait.
Donc, qui sait, je vais peut être y arriver.

Ou pas.

On verra.

Conclusion : les hôtels et les vacances, c'est d'la merde, je suis bien content d'être enfermé chez moi tout le temps, na !
(je rigole, hein, si vous saviez comme j'aimerais aller en vacance, me promener, être dans mon jardin, écouter la télé, discuter avec ma famille, faire les courses, pouvoir faire mon lave-vaisselle sans casque, me raser sans casque, pouvoir respirer sans être gêné par ma propre respiration...)

vendredi 14 septembre 2018

Benzodiazepines et changement d'humeur

Salut

J'écris ce message, car il m'arrive très souvent d'avoir des effets secondaires avec mon traitement de benzodiazepines.

A peu près tous les jours, j'ai des pertes de mémoires ou plutôt des sortes d'impression d'être un zombie, comme si je faisais des choses sans en avoir vraiment conscience, un peu comme dans un état d'hypnose.
Oui, c'est assez flippant parfois.
Je fais des choses, mais je ne m'en rappelle plus 2 ou 3h plus tard que je les ai faites.
Par exemple, plusieurs fois j'ai écrit des messages sur un de mes blogs, et je n'en ai aucun souvenirs, je ne me rappelle pas les avoir écrits.
Alors, je note énormément ce que je fais, et je vérifie souvent ce que j'ai fait.
Je dois faire très attention à ce que je dis ou aux messages que je poste.

Ça m'arrive depuis le début que je prends des benzos (2017).
Autre chose assez flippante qui m'arrive (assez souvent) : de brusques changements d'humeur.
Par exemple, je peux être plus ou moins de bonne humeur pendant 1h (disons que je suis normal ou légèrement content), puis sans raison, je bascule dans une profonde tristesse pendant 1h. Bon, heureusement, ça ne dure pas forcément trop longtemps.
Ça par contre, ça fait environ 1 an et demi que j'ai ça.


Ils sont vraiment problématique ces médicaments

vendredi 7 septembre 2018

Allez, un peu d'imagination

Moi, on peut dire que je ne suis pas dépourvu d'imagination.
Ben non, je crée des personnages, des décors,  des histoires, j'ai ecrit plusieurs romans, je crée des jeux, j'ai conçu des dizaines de scènes 3d, j'ai aussi créer en pates a modeler des tas de personnages.

Bref, on peut dire que ca remue bien dans mes méninges.

Et pourtant, il y a une chose que je n'aurais jamais imaginer.  Ah ça non, hou pinaise.

J'aurais jamais imaginer qu'on puisse autant souffrir,  pleurer,  avoir de douleurs sans habiter dans un pays en guerre, dévasté par des catastrophes ou envahis par des crapauds.

C'est vrai, j'habite un pays en paix, on n'a presque qu'à se baisser pour trouver de la nourriture.
J'ai une maison, une voiture (je ne peux pas rouler avec malheureument). Bref, ça ressemble a une vie presque normale. (Ça ressemble, j'ai dit).

Et pourtant, je n'ai jamais autant souffert, eu autant de douleur ni autant pleuré de toute ma longue vie que depuis quelques années,  avec mon hyperacousie qui s'est aggravée.

Il faut dire que j'ai du bol.

L'hyperacousie toute seule, ça ne devait pas être suffisant, alors, on m'a filé en plus de l'angoisse généralisée, et ce jour-là, il y avait une promo, j'ai en plus une dépression, cool. Et pour soigner ça j'ai eu une benzo (le temesta), qui aggrave ma dépression, et m'a gentiment donné des douleurs en plus et de la souffrance psychique aussi en plus. Et des effets secondaires bien pourris (pertes de mémoires, changement d'humeur, résistance au stress détruite, impression de vivre en mode "zombie", etc...)


Punaise, c'est le pactole !

Y'a pas a dire, j'ai vraiment du bol.

Wahou, je ne sais pas ce que j'ai fait dans une vie antérieure mais j'ai du être un sacré gros con, parce que punaise dans cette vie, je galère et je souffre comme c'est pas permis.

D'ailleurs, je ne comprends pas que ça ne soit pas interdit de souffrir autant. Ils devraient voter une loi contre ça.

Mais bon, ça doit comme pour les recherches sur les acouphènes et l'hyperacousie,  ils n'ont pas le temps sans doute.


jeudi 30 août 2018

Benzodiazepines (anxiolitiques) et problèmes auditifs

Sur ce blog, je voulais aussi parler des benzos.
Ne pas confondre avec le benzène qui etait un truc pour mettre le feu dans les classes de physique au collège ou au lycée.

Non, je parle des benzodiazépines.

Vous savez, ce sont ces pilules (qui a dit hyper dangereuses ?) que certains psy ou médecins donnent comme des bonbons.
Bon, moi, j'en avais vraiment besoin quand je les ai eues. Le problème c'est que je n'ai pas réussi à m'en sevrer, à cause de mon hyperacousie et de ma dépression.
Pourtant c'est pas des trucs rigolos, puisque c'est dangereux. C'est de la drogue quand même,  ben oui.

C'est encore plus risqué, si on fait de l'hyperacousie ou qu'on  des acouphènes. Car on peut devoir vite augmenter les doses, ou devoir se sevrer. Et un sevrage, même réalisé dans les règles peut augmenter (souvent temporairement heureusement) nos symptômes.


J'ai des acouphènes et de l'hyperacousie depuis 2005 environ. Oui, la galère...


Jusque 2017, je n'ai jamais pris de benzo. C'était vraiment une chance ! Soit pendant 12 ans. Je trouve que je suis balèze quand même, parce qu'avec cette pathologie, il y en a beaucoup qui tombent dans le lexomil, le rivotril, le xanax, le seresta, le temesta, le valium, le lysanxia, les cacahuètes, etc..

En vérité,  en prendre 1 jour ou 2, ce n'est pas très grave. Le problème c'est qu'on peut devenir dépendant très rapidement.

Comme je le disais, jusque février 2017, je n'avais jamais eu de benzo.

Enfin, ce n'est pas tout a fait vrai. Je n'avais jamais eu de benzo pour gérer de l'angoisse. On m'a donné en 2000, pour des problèmes de dos, du panos, qui est interdit maintenant.  Et qui est en fait une benzo. Je n'en ai pris qu'une semaine, et javais eu un peu de mal à l'arrêter.
Mais j'avais réussi, yes !

En février 2017, après de graves crises de panique ou d'angoisse (avec déréalisation), car mon hyperacousie s'était encore aggravée,  on m'a donné 1mg de temesta, (0,5mg 2 fois par jour).

Je me rappelle que j'étais vraiment mal et qu'en le prenant, pouf, tout avait disparu,  j'étais même presque "euphorique".
C'était vraiment magique.
Mais j'aurais du faire comme le panos, en prendre juste quelques jours et virer cette saleté.
Allez, hop, on dégage, non mais.

Là,  je l'ai pris 3 semaines. Oups, mauvaise idée.
J'avais déjà du manque entre les prises, je me sentais comme un drogué qui a besoin de sa dose.
J'aurais du me douter que c'était louche ce truc.

Mais j'avais aussi des effets secondaires embêtants. Notamment l'effet zombie : je passais ma journée sans me rappeler ce que je faisais, souvent j'oubliais ce que j'avais à dire, je changeais d'humeur, je devenais irritable entre les prises, je changeai parfois de comportement...

Donc, début mars 2017, 3 semaines après avoir commencé,  j'ai voulu l'arrêter.  Je me suis un peu renseigner. Ben oui, je suis pas totalement idiot quand même.
Et j'avais lu qu'il fallait le diminuer progressivement, ne pas l'arrêter d'un coup.
J'ai donc essayer de faire un premier sevrage en diminuant de 10 à 20 pour cent par semaine. Hou, pinaise.

Malheureux !
Je me suis pris des tas de symptômes dans la tronche : brûlures sur les membres, réveil à 4h du mat, maux de tête, irritabilité, mon cerveau saturait à partir de 17h, hypersensibilité auditive, douleur musculaires,  etc...

Punaise, j'ai vite tout remonter. Et la, j'ai réfléchi 4 secondes : Qu'est ce que c'est que cette merde qu'on m'a refilé ?

Bon, puis, j'ai cherché sur internet comment arrêter ce machin pourri. Je suis tombé sur le forum soutien benzo (http://soutienbenzo.forumgratuit.org).
Et on m'a gentiment expliqué que j'étais allé trop vite, et qu'il valait mieux diminuer de 3% par semaine.
Donc, j'en avais pris 3 semaines, et j'en avais pour 2 ans de sevrage + 3 ans de post sevrage...

Koua ?? Non mais, heho, les labos qui ont pondu ce machin, ça ne va pas la tête,  vous êtes maboul ?

Alors, j'ai lu le manuel ashton, consacré au sevrage des benzo, je me suis hyper renseigné sur tout le bazar (demi vie d'élimination,  concentration, tolérance, équivalence, trtation, etc.).
Et j'ai retenté un sevrage en titration à 3% tous les jours.
Et reblam. Environ 1 mois plus tard début mai 2017, la cata, ma dépression s'est énormément aggravée, et mon hyper aussi. Je ne sais pas si c'était du uniquement au sevrage, ou aux travaux de mon voisin en avril 2017.
Mais c'était si fort et terrible que j'ai du tout arrêter, remonter ma dose et même augmenter à 1,5mg de temesta.

Et aujourd'hui,  au bout d'un an et demi ?
Ben, je suis toujours un drogué au temesta, j'ai augmenté en avril 2018, je suis a 2mg.
Comme je ne suis pas fou (en tout cas, pas de manière naturel), je n'ai pas encore retenter un sevrage.
Et j'ai souvent des symptômes de manque, ma résistance au stress s'est effondrée,  ma dépression est plus grave, mes crises d'angoisse sont catastrophiques,  j'ai des idées noires tous les jours. Et j'ai parlé des effets secondaires ? Les pertes de mémoires, le changement d'humeur, de personnalité, etc ...
Ah, j'en ai déjà parlé ?

Bref, une vraie saloperie ces benzos.

Je ne sais pas encore comment je vais faire pour me sevrer.

Si on m'avait dit "un jour, tu prendras de la merde, et tu ne sauras plus t'en défaire", ça m'aurait bien fait rire.

Donc...
Ben, je préfère en rire.
hahaha.

vendredi 24 août 2018

Hyperacousie et acouphènes

Avant, j'étais jeune (ya hyper longtemps).

Et jetais bête. Ben oui, la preuve, je faisais de la musique.

Je faisais ça,  pas parce qu'on me forçait. Non, même pas. C'était juste une de mes passions. Mais quel boubourse, en plus, j'etais même pas obligé. 

On est bête quand on est jeune.
Le teuc, c'est qu'on ne m'avait jamais dit "fais gaffe, si tu fais de la musique, tu risques davoir des acouphènes et de l'hyperacousie"

Des quoi ? De la quoi ?
Ca se mange votre truc ?


On nous dit tous les jours "si tu fumes, tes poumons vont devenirs tout pourris et tu cracheras du pop corn". (C'est pour ça que les gens, ils fument, ils adorent le pop corn).

Mais on ne nous dit jamais "si tu ecoutes trop de musique ou si tu en fais trop, tes oreilles vont devenir toutes pourries".
Ah oauis ? Et on n'a même pas droit au pop corn, nous ?

Résultat : j'ai fait de la musique entre 1995 et 2005. Et à partir de 2005, j'ai commencé à avoir de l'hypel'hyperacousie et j'ai eu un acouphène.
En gros, j'entendais les sons plus forts et parfois, ils me gênaient. 
Punaise, la chance, comme un super heros, alors ?
Heu, non. Pas du tout.
Comme un super blaireau plutôt. 


Parce que, là,  ma vie a basculé. Oui, carrément. 
Avant, c'était super sympa. 
Et puis, cest devenu super pourri.
Fini le silence.
A partir de 2005, un truc s'est incrusté, un sifflement bien pénible. 

Les gens normaux ne se rendent pas compte que le silence c'est un luxe, qu'on peut perdre en un claquement de doigt.

Il suffit d'un rien, une alarme anti incendie, des travaux , un larsen, un concert, un chien qui pète,  etc...

Comme je dis souvent, si j'avais su ce que c'était, l'hyperacousie et les acouphènes,  j'aurai peut être échanger avec une autre maladie, genre les pieds qui puent ou un cancer des cheveux.

Parce que là, au secours.

Entre 2005 et 2006, j'ai vu plusieurs orl, qui m'ont tous dit la même chose : "mouhahahaha.. heu désolé,  je ne peux rien faire, faut vivre avec, ne pas ecoécouter votre acouphène et je vous conseille d'acheter une corde, au cas où..."

Ouais, super.
Bon, j'ai pas du rencontrer les bons.

Entre 2005 et 2006, ça s'est donc aggravé,  grâce à leur super conseils (ne vous protégez pas, continuez la musique...).
Ça a continuer de s'aggraver jusque 2008, puis entre 2009 et 2016, mon hyperacousie stagnait plus ou moins. Parfois, c'était un peu mieux, parfois, c'était un peu moins bien.

Mais fin 2016, suite à deux reunions de familles assez normales, mon hyper s'est énormément aggravé. 
Puis en février 2017, jai eu des crises dangoisse et mon doc m'a prescrit un anxiolitique (une saloperie) le temesta.
Et mon hyper s'est encore aggravé quand jai voulu le sevrer fin avril 2017 (en plus, j'ai du aller à l'hotel car mon voisin faisait des travaux).

Ça commençait tout doucement à s'améliorer depuis mars ou avril 2018. Mais helas, j'ai encore du aller à l'hotel debut juin 2018, et depuis, ma situation s'est énormément aggravée. 

Alors, j'essaie de progresser, mais je suis tombé très bas.
Je ne sais pas encore si j'arriverai à me relever.

L'avantage,  cest que je serais plus près du sol, si on doit m'enterrer.



jeudi 23 août 2018

Présentation

Avant tout, je vais me présenter.

Oui, tu n'es pas sensé me connaître,  vu quebje ne suis, pas connu. Et j'ai, pas envie d'être connu non plus, car la célébrité,  c'est aussi un autre truc qui peut vite être lourdingue, alors, non merci.

Donc, moi, c'est blendman.
Quand jetais plus jeune, j'ai fait beaucoup de dessins et de bd.
J'ai même publié des pages de ma série bd "teo et loli", dans le magazine tcho!, en 2009.

Encore plus jeune, j'ai fait pas mal de musique : beaucoup de composition en homestudio, un peu de repetition entre 1996 et 1999, quelques concerts.

Puis, à partir de 2000, j'ai travaillé dans plusieurs sociétés de jeux vidéos. J'étais infographiste 2d et 3d, donc, je gribouillais et je faisais de la 3d pour des jeux videos.


En 2005, alors que je faisais de la musique sur ordinateur, j'ai eu un petit larsen et mon premier acouphène :(.

Suite à ça,  j'ai arrêté la musique, en 2006, et j'ai commencé à créer mes propres jeux videos.

Donc, depuis 2006, je crée des jeux vidéos (je fais donc des dessins, de la 3d, de l'animation, et je code aussi).
Parfois, j'écris aussi des romans :
- sous le pseudonyme blendman : roman jeunesse, humour, ados...
- sous le pseudonyme jim orson : roman young adult, adulte, sf, fantasy, fantastique...

Et je fais de l'hyperacousie depuis 2005 environ.
(Voir mon article suivant suivant sur ma rencontre avec l'hyperacousie et les acouphènes).

Aujourd'hui,  je continue à concevoir mes jeux videos (arkeos chronicle, cartoon shooter 3d, puf & squeeze, towerbots, fightfortress, clash of bots, my fantasy town, moonkiroe...).
Parfois, je publie un roman.

Et j'essaie d'améliorer ma situation car mon hyperacousie s'est fortement aggravée depuis fin 2016.

J'espère que je parviendrai à guérir,  ou, au moins, à mieux vivre. Car depuis presque 2 ans, je suis hyper profond, et c'est très très difficile à vivre.

Dailleurs, pour être honnête,  je ne sais combien de temps on peut vivre comme ça. Mais à mon avis, il ne doit pas y avoir beaucoup de centenaires chez les hyperacousiques.

Bienvenue

Salut

Bienvenue à toi sur mon blog dédié à ma pathologie : l'hyperacousie (et les acouphènes,  en passant).

J'ai décidé de créer ce blog (en plus de mes autres blogs, qui n'ont rien à voir), pour laisser un témoignage sur cette pathologie que l'on connaît assez mal et sur laquelle peu de recherches médicales sont faites.

Ben oui, les chercheurs et les médecins,  faut vous réveiller, là !

Allez, hop, on se lève et on va travailler sur un remède et un traitement contre cette pathologie qui nous pourrit la vie.

Bon, sinon, tu trouveras sur ce blog un peu d'informations générales sur l'hyperacousie et les acouphènes.

Mais ce sera surtout une sorte de journal de ce que je vis.

Ça permettra à tous ceux qui ne connaissent pas cette maladie de se rendre compte, que punaise, c'est hyper grave en fait, et que , aussi, punaise, on a énormément de courage, nous, les hyperacousiques et acouphèniques de supporter cette vie !

Et comme je suis sympa, j'essaierai de mettre un peu d'humour, enfin, si j'ai le temps, on verra.
Ben oui, faire des blagues, ça peut prendre du temps.

Allez, bisous les belettes.

PS : pour les belettes ? parce que j'ai écrit un livre jeunesse intitulé "le journal d'une belette".