vendredi 14 septembre 2018

Benzodiazepines et changement d'humeur

Salut

J'écris ce message, car il m'arrive très souvent d'avoir des effets secondaires avec mon traitement de benzodiazepines.

A peu près tous les jours, j'ai des pertes de mémoires ou plutôt des sortes d'impression d'être un zombie, comme si je faisais des choses sans en avoir vraiment conscience, un peu comme dans un état d'hypnose.
Oui, c'est assez flippant parfois.
Je fais des choses, mais je ne m'en rappelle plus 2 ou 3h plus tard que je les ai faites.
Par exemple, plusieurs fois j'ai écrit des messages sur un de mes blogs, et je n'en ai aucun souvenirs, je ne me rappelle pas les avoir écrits.
Alors, je note énormément ce que je fais, et je vérifie souvent ce que j'ai fait.
Je dois faire très attention à ce que je dis ou aux messages que je poste.

Ça m'arrive depuis le début que je prends des benzos (2017).
Autre chose assez flippante qui m'arrive (assez souvent) : de brusques changements d'humeur.
Par exemple, je peux être plus ou moins de bonne humeur pendant 1h (disons que je suis normal ou légèrement content), puis sans raison, je bascule dans une profonde tristesse pendant 1h. Bon, heureusement, ça ne dure pas forcément trop longtemps.
Ça par contre, ça fait environ 1 an et demi que j'ai ça.


Ils sont vraiment problématique ces médicaments

vendredi 7 septembre 2018

Allez, un peu d'imagination

Moi, on peut dire que je ne suis pas dépourvu d'imagination.
Ben non, je crée des personnages, des décors,  des histoires, j'ai ecrit plusieurs romans, je crée des jeux, j'ai conçu des dizaines de scènes 3d, j'ai aussi créer en pates a modeler des tas de personnages.

Bref, on peut dire que ca remue bien dans mes méninges.

Et pourtant, il y a une chose que je n'aurais jamais imaginer.  Ah ça non, hou pinaise.

J'aurais jamais imaginer qu'on puisse autant souffrir,  pleurer,  avoir de douleurs sans habiter dans un pays en guerre, dévasté par des catastrophes ou envahis par des crapauds.

C'est vrai, j'habite un pays en paix, on n'a presque qu'à se baisser pour trouver de la nourriture.
J'ai une maison, une voiture (je ne peux pas rouler avec malheureument). Bref, ça ressemble a une vie presque normale. (Ça ressemble, j'ai dit).

Et pourtant, je n'ai jamais autant souffert, eu autant de douleur ni autant pleuré de toute ma longue vie que depuis quelques années,  avec mon hyperacousie qui s'est aggravée.

Il faut dire que j'ai du bol.

L'hyperacousie toute seule, ça ne devait pas être suffisant, alors, on m'a filé en plus de l'angoisse généralisée, et ce jour-là, il y avait une promo, j'ai en plus une dépression, cool. Et pour soigner ça j'ai eu une benzo (le temesta), qui aggrave ma dépression, et m'a gentiment donné des douleurs en plus et de la souffrance psychique aussi en plus. Et des effets secondaires bien pourris (pertes de mémoires, changement d'humeur, résistance au stress détruite, impression de vivre en mode "zombie", etc...)


Punaise, c'est le pactole !

Y'a pas a dire, j'ai vraiment du bol.

Wahou, je ne sais pas ce que j'ai fait dans une vie antérieure mais j'ai du être un sacré gros con, parce que punaise dans cette vie, je galère et je souffre comme c'est pas permis.

D'ailleurs, je ne comprends pas que ça ne soit pas interdit de souffrir autant. Ils devraient voter une loi contre ça.

Mais bon, ça doit comme pour les recherches sur les acouphènes et l'hyperacousie,  ils n'ont pas le temps sans doute.